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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/195

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PALMIRA.

Qu’elles sont belles, intéressantes ! disait-elle ; oh ! mon cher Abel, que vous serez heureux !… Simplicia est si bonne, si jolie !

Oui, répétait Abel, bien bonne, bien jolie ! Si j’étais homme, continuait Mathilde, je serais fou de Palmira. Quels traits réguliers ! quelle taille parfaite ! Et ce maintien un peu fier ! et cet organe touchant ! Oh ! c’est une séduisante créature, en vérité ! Abel ne répondit rien. Lord Alvimar assura en riant que leurs charmes naturels l’emporteraient sur ceux de plus d’une coquette à la mode. Je crois, dit Mathilde, que je pardonnerais la désertion de quelques-uns de mes captifs qui se rallieraient aux chars de Simplicia et de sa compagne.