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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/197

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PALMIRA.

treras des caractères bien différens de ceux que tu viens de nommer. Allons, reposons-nous, et que demain ma petite Écossaise soit dans un de ses beaux jours. Une partie de ma famille dîne ici, et je veux qu’elle trouve aimable ma bien aimée pupille.

La matinée de ce jour se passa très-agréablement. Palmira y déploya plus de gaieté qu’elle n’en avait fait encore paraître, ce qui charmait sa mère. Ce caractère un peu farouche, pensa-t-elle, s’adoucira, je le vois bien, par la dissipation. La solitude conduit à l’âcreté les ames d’une trempe forte et fière. Ladi Élisa para ses deux élèves, ne songea qu’au début, au succès qu’elles allaient avoir,