Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
194
PALMIRA.

ce qui réussit à la distraire de l’idée pénible de reparaître dans une famille qui autrefois l’avait rejetée de son sein.

La comtesse douairière de Cramfort, et miladi Arabel sa belle-fille, arrivèrent les premières. La comtesse serra dans ses bras ladi Élisa, qu’elle nomma son ancienne favorite, caressa beaucoup Simplicia, répéta qu’elle était charmante, mieux encore que sa mère, mais lui ressemblant prodigieusement. Miladi Arabel sortit de son caractère dédaigneux, exalta sa jeune cousine, en regardant Palmira à la dérobée.

Dans ce moment arriva le reste des convives, composé de femmes au maintien orgueilleux, et d’hom-