Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/200

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
196
PALMIRA.

cupèrent tacitement beaucoup. La vieille comtesse de Cramfort se mit pourtant à lui faire de nombreuses questions. Elle s’informa sur-tout de quel côté elle appartenait aux Belmours, présumant que c’était par la mère d’Anna, qui pourtant ne s’appelait pas Harville ; mais que son aïeule Judith Makinson s’était effectivement mariée à un lord écossais qui avait eu plusieurs filles, dont l’une probablement avait épousé un Harville. Ladi Élisa se chargea de répondre ; et sa présence d’esprit fut très-utile à l’embarras de Palmira.

Celle-ci était la seule à ne pas s’appercevoir des louanges que lui prodiguait le comte de Cramfort, un des plus mauvais sujets de Londres.