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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/201

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PALMIRA.

Sa femme, la jalouse Arabel, s’en vengea par l’impertinence de ses manières avec la pauvre Palmira. Le dîner fut cérémonieux et ennuyeux.

Lorsqu’il fut fini, Simplicia chanta, et on l’applaudit avec transport, tandis qu’on affecta la plus grande distraction pour l’exécution brillante de Palmira sur le piano. Elle s’en apperçut, ne joua que le premier morceau d’une ravissante symphonie d’Haydin, et sortit du salon. Elle entra machinalement dans une galerie de tableaux qui en était voisine.

Non, pensa-t-elle, tout le monde n’est pas aimable et bon comme je le disais hier soir. Que l’on admire Simplicia, ho ! elle le mérite bien ; mais quelle nuance on se plaît à mettre