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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/202

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PALMIRA.

entre ladi Sunderland et une simple Écossaise.

Elle regardait les portraits de tous ses aïeux, placés dans cet appartement. Elle y voyait sa mère, resplendissante de jeunesse et de beauté. Un peu plus loin, la femme d’Edward, figure charmante qu’elle se plaisait à contempler. Simplicia ornera aussi cette galerie, se dit-elle ; là, près de sa mère ; et moi, rejeton inconnu, dédaigné… Elle tomba dans de douloureuses réflexions. Elle en sortit, étant frappée du portrait de son oncle Mortymer, qu’elle devina à sa belle figure, à son regard fier. L’assassin de son père lui faisait horreur ; elle allait fuir, quand sir Abel, voyant la porte de la galerie ouverte, y entra.