Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/205

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
201
PALMIRA.

malade ; ainsi, Simplicia, il faut que vous vous résigniez à paraître sans moi. Ah ! Madame, reprit Palmira, l’oubli affecté que l’on vient de me faire essuyer ne doit pas priver ma cousine du plaisir de votre présence.

N’attribuez le procédé de miladi Arabel, interrompit lord Sunderland, qu’à son extravagante jalousie. Son mari, dont au reste les louanges sont peu flatteuses, vous les a prodiguées d’une manière à la désespérer, et à lui faire oublier toute bienséance à votre égard.

Simplicia, par ses caresses, chercha à effacer cette mortification de l’esprit de sa cousine. Le cœur d’Élisa en était plus touché encore. Ainsi la mère et la fille, l’une par tendresse,