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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/21

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PALMIRA.

à Heurtal. Une chaise de poste ! s’écrie Palmira. On accourt. Elle prend le chemin de la Maison Blanche ! s’écrie Simplicia ; et, sans bien savoir pourquoi, le cœur des deux sœurs palpite avec une égale violence ; elles voudraient retourner de suite chez elles, sur-tout lorsqu’elles voient la chaise de poste entrant dans leur cour. M. Orthon les engagea d’attendre que madame Harville les envoyât chercher. Elles cédèrent en mourant d’impatience. Que de conjectures l’on forma pendant trois mortelles heures d’attente ! Enfin le fidèle Jak arriva ; il avait tout autant envie de causer, que ses jeunes maîtresses de l’interroger ; et, durant le court trajet du presbytère à la Maison