Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE II.




Le dimanche qui suivit cet entretien, le froid excessif empêcha madame Harville d’aller, selon sa coutume, passer la journée chez le ministre Orthon ; elle exigea que ses nièces s’y rendissent sans elle. Après avoir achevé le modeste repas du presbytère, Simplicia apprenait à Poly la romance du vieux Robin-Gray ; Palmira regardait à travers les vitres le chemin sur lequel donnaient les fenêtres de la chambre de madame Orthon. Tout-à-coup elle apperçoit une chaise de poste, dans laquelle était un seul voyageur. Ceci faisait événement