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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/212

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PALMIRA.

et je remets parfaitement ses beaux traits, sa céleste tournure. C’est une résurrection, répondit l’autre personnage ; on ne savait ce qu’elle était devenue. — La mort de son frère aîné, la proscription de l’autre, les soins qu’elle a donnés à sa nièce, l’avaient tenue ensevelie à quatre-vingts milles de Londres. — Bon Grenville, elle avait disparu long-temps avant ces événemens. On avait voulu la marier à cet imbécille de Spinbrook : elle résista ; ce qui la brouilla avec sa famille. Il courut même alors un certain bruit que la belle Sunderland avait livré son cœur à de basses et indignes affections. (Palmira, qui avait écouté en entendant prononcer le nom de sa mère,