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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/214

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PALMIRA.

je le vois bien, ne sera pas la seule punition de l’égarement de sa passion ; la vie de sa fille fera l’expiation entière.

Tandis qu’elle s’attristait ainsi, sir Abel les reconnut, elle et Mathilde ; jugeant qu’elles voulaient garder l’incognito, il ne les découvrit pas à sa société ; mais, entre le second et le troisième acte il fut les rejoindre. Frappé de l’abattement de Palmira, il lui demanda si elle se trouvait indisposée. Je ne suis pas bien, répondit-elle ; et il faut être bien malade pour s’en appercevoir ici.

Mathilde lui conseilla de prendre l’air. Mon frère, ajouta-t-elle, peut bien quelques minutes se tenir éloigné de ces dames ; il restera près de