Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/36

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
32
PALMIRA.

mains de la première. Vous trouvez donc vraiment qu’il me ressemble ? et Palmira s’arrêta. — Oui, ma chère, étonnamment. — Qui peut-il être, mon Dieu ? est-ce un frère, un oncle ? Elle n’osait parler d’un titre plus proche. Il ne me ressemble pas à moi, disait tristement Simplicia. Et il n’existe plus, ajoutait Palmira. Ma pauvre tante ! quel déchirant souvenir il a semblé lui rappeler ! Akinson gémissait, et moi, quelle sympathique émotion m’agitait ! Hélas ! pourquoi ces mystères ? Connaissant tous mes malheurs, je me plaindrais moins. De longues et mélancoliques réflexions succédèrent à celles-ci, jusqu’au moment où elles virent atteler les chevaux à la chaise de poste. Elles allaient re-