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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/35

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PALMIRA.

d’Heurtal, je puis réclamer un protecteur.

Malheureuse enfant ! lui répond en sanglotant Akinson, il n’existe plus pour vous sur la terre ! Palmira, abattue, balbutia : Doux espoir, tu m’es bientôt ravi ! Madame Harville, revenue à elle, mais encore tremblante, ne proféra pas une parole sur ce qui venait de se passer. Nous avons encore à causer, dit-elle, à Akinson, et l’heure de votre départ approche ; car il faut quitter nos bois, nos montagnes, et rejoindre la grande route avant la nuit. Laissez-moi, mes chères enfans, donner quelques instans à mes affaires.

Palmira et Simplicia se retirèrent : le portrait fatal était encore entre les