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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/38

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PALMIRA.

heur ! La voiture s’avance, et il repartit.

Madame Harville manifestait beaucoup d’inquiétude et d’agitation. Pour la première fois, elle négligeait de surveiller les études de ses nièces ; aussi Palmira eut-elle bien le loisir de s’occuper constamment du portrait, et d’en faire une fidèle copie. Enfin, le douzième jour après le départ d’Akinson, un homme à cheval apporta un paquet de lettres à madame Harville, et ne s’arrêta pas, son message rempli. Madame Harville, qui pleurait en le lisant, faisait néanmoins des exclamations de joie. Elle embrassait avec transport ses nièces, et paraissait avoir repris l’activité que la délicatesse de sa santé avait éteinte