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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/39

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PALMIRA.

depuis long-temps. Elle fit appeler M. Orthon, et lui dit que des amis allaient venir la visiter ; que sa maison n’étant pas assez grande pour les contenir, elle espérait que son bon ministre prêterait quelques chambres de la sienne ; ce qu’il lui accorda avec empressement.

La journée se passa en préparatifs, en ordres donnés pour la réception du lendemain. Le soir arrivé, madame Harville dit à ses nièces : Vous vous étonnez, sans doute, mes bien-aimées, de n’être pas mieux instruites des événemens qui se préparent ; mais les détails en sont cruels, si les résultats en sont heureux. J’ai besoin de toutes mes forces pour la journée de demain ; je les ménage