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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/43

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PALMIRA.

recevez de moi votre fille, aussi bonne, aussi jolie, que lorsque vous me la confiâtes. Simplicia, pressée dans les bras d’un père, partage sa joie exaltée ; cette ame neuve peut supporter des transports qui en auraient fait succomber mille autres sous le poids de tant de bonheur.

On ne s’occupait que de ce touchant et délicieux spectacle, lorsqu’on en est distrait par l’exclamation du jeune homme qui accompagnait le frère de madame Harville : Ah ! milord, s’écrie-t-il, elle se meurt ! Les regards alors se fixèrent sur Palmira, pâle, et renversée dans les bras de celui qui a prévenu de son danger. On s’empresse de lui prodiguer des soins avec le plus vif intérêt ; elle ouvre enfin les