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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/42

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PALMIRA.

midi, on entendit dans le lointain le bruit de plusieurs carrosses. Les voici donc ! dit madame Harville, tombant à genoux : Ô mon Dieu ! je te remercie. Elle voulait courir, ses pas étaient chancelans. Enfin, appuyée sur ses deux nièces, elle descend dans le vestibule. Bientôt la première voiture, attelée de six chevaux, entre dans la cour. Malgré leur trouble, nos deux jeunes miss avaient déjà apperçu Akinson, un jeune homme, et un autre personnage, âgé d’environ quarante ans, d’une figure extrêmement aimable, et de la tournure la plus noble. Ma sœur ! s’écrie ce dernier, en s’élançant de la voiture, mon adorée Élisa ! Ô le plus chéri des frères ! répond madame Harville,