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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/96

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PALMIRA.

tive. Edward obtint la permission de la voir, en promettant d’entrer dans les vues de la famille. Ladi Anna ne pouvait dans ce moment consoler sa cousine, étant allée au-devant de son père, qui débarquait à Plimouth. Edward demanda aussi de conduire M. de Saint-Ange chez sa sœur. On desirait cette démarche de la part de celui-ci, et on le pria de la faire.

Je fus accablé d’inquiétude tout le temps que dura cette entrevue. Quand elle fut terminée, Saint-Ange accourut chez moi, se jeta éperdu sur une chaise. Quelle épreuve, mon ami, je viens d’essuyer ! elle est malheureuse ! véritablement malheureuse ! Vains préjugés, honneur illu-