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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/95

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PALMIRA.

Alors sa mère la menaça de l’envoyer au pays de Galles dans un vieux château tellement horrible et isolé, que depuis plus de quatre-vingts ans nul Sunderland n’y avait séjourné. Une solitude si profonde n’effraie pas l’ame souffrante d’Élisa, répliqua-t-elle en soupirant. On lui donna huit jours pour se déterminer. Alors, dit la mère, à l’autel, ou en exil à l’affreux Roche-Rill ; vous sentirez-là si vos idées romantiques peuvent vous faire préférer un tel asile à une cour brillante, où la place la plus distinguée vous était offerte, le même jour où vous eussiez été miladi Spinbrook.

Élisa sourit avec un léger dédain, qui semblait exprimer combien peu elle appréciait cette dernière perspec-