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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/98

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PALMIRA.

quoi, mon frère, ladi Anna ne vous a-t-elle pas accompagnés ? — Mon Élisa, elle est allée au-devant de son père. — Heureux retour ! il va accélérer votre union. Oh ! Edward, quel bonheur d’obéir à la volonté paternelle en suivant son penchant ! À cette phrase nous avons soupiré tous les trois.

Mademoiselle, ai-je eu le courage de lui dire, d’un grand sacrifice émane souvent une haute satisfaction, ne fût-ce que celle de songer qu’on remplit son devoir quelque pénible qu’il soit. Sans doute, reprit vivement Edward, et Élisa peut connaître un sentiment aussi sublime. J’avoue que sir Spinbrook n’offre pas dans son sexe les mêmes perfections