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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/99

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PALMIRA.

que ma sœur dans le sien ; mais tant d’autres convenances se trouvent dans cette union, qu’elle doit y souscrire, si son cœur est libre. (Ici Élisa a prodigieusement rougi.) — Cette corde est délicate ; mais qui aurait droit de la toucher, si ce n’est un frère, et le sage ami de vos jeunes années ?

Edward, me suis-je empressé de répondre, je crois que nos titres à la confiance de ladi Élisa ne s’étendent pas jusque-là. Je n’entends rien, a-t-il insisté en riant, à une pareille discrétion. Mais voyez comme j’ai troublé et déconcerté cette chère enfant. Comment ! Edward, lui a-t-elle dit, voulez-vous aussi me tourmenter ? — Oh ! pardon, mon amour,