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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/103

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PALMIRA.

plus douces, les plus propres à rendre quelque calme à cette ame tant agitée ; elles produisirent leur effet. Palmira recouvra totalement l’usage de sa raison ; et, s’appercevant qu’elle était serrée dans les bras d’Abel, une vive rougeur anima, pour un moment, la blancheur de ses joues. Elle chercha à se tenir debout ; sa faiblesse l’en empêchant, elle fut forcée de s’appuyer encore ; et Abel, soutenant ce précieux fardeau, la ramena au château.