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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/105

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PALMIRA.

Elle ne veut donc pas de moi ? criait Charles, qui commençait à se désespérer. — Taisez-vous, extravagant ; écoutez-moi jusqu’à la fin. Un obstacle éternel vous en sépare : elle est bâtarde. — Que m’importe à moi ? mon amour lui tiendra lieu de tous les parens du monde. — Quelle idée ! Charles, quelle ignominieuse façon de penser ! Cette Palmira est fille de ladi Élisa et de mon frère Saint-Ange. — Elle est ma cousine ! c’est la fille de l’aimable ladi Sunderland ! Ô Palmira ! tu me deviens encore plus chère, et tu seras à moi. — Jamais, monsieur, jamais ! et sachez que votre âge ne vous laisse aucun moyen de vous déshonorer ainsi à volonté. Ce soir nous partons pour