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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/106

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PALMIRA.

la France. — Vous, madame, si cela vous convient ; et moi je reste : je n’ai plus d’autre patrie que celle de Palmira. — Charles, qu’osez-vous dire ? — Une vérité, madame ; c’est que j’entreprendrai tout, plutôt que de renoncer à l’espoir, et au bonheur de ma vie.

Madame de Mircour s’emporta, le menaça, puis finit par le conjurer, au nom de sa tendresse, de se soumettre à la raison. — La raison, lui répondit-il, est de savoir braver de faux et odieux préjugés ; ainsi je me laisserai guider par elle.

Il s’échappa, et fut trouver milord Sunderland, déjà instruit par sa sœur ; il lui exprima sa passion, ses chagrins, de la manière la plus touchante, et le