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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/108

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PALMIRA.

mer, comme elle le doit faire, cette main si chérie.

Milord Sunderland lui demanda s’il était vrai que sa mère se préparât à un prompt départ. — Oui, milord, de même que moi à rester ici si vous me le permettez. Alors, ce premier l’engagea de ne pas braver ainsi sa famille, d’avoir la force de suivre madame de Mircour, assurant qu’il lui serait plus facile d’en obtenir ce qu’il desirait si ardemment. Soyez bien persuadé, continua-t-il, mon cher Charles, que mes vœux s’uniront à vos démarches : j’aimerais à vous confier le bonheur de ma charmante Palmira.

Ce ton sincère et affectueux ramena Charles à la condescendance