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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/109

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PALMIRA.

que l’on exigeait de lui. Il promit donc de partir ; et, pressant les mains de milord sur son cœur, il le pria de l’accompagner chez ladi Élisa. Ils s’y rendirent sur-le-champ. Ses femmes dirent qu’elle était près de miss Harville, qui s’était trouvée excessivement mal. Cette nouvelle fut un coup de poignard pour Charles ; il en accusa sa mère ; il exagérait l’état de Palmira ; il était enfin au comble du désespoir.

Pour le consoler un peu, milord lui proposa d’aller, sous ses auspices, faire ses adieux à miss Harville. Par une faveur extrême, autorisée par ladi Élisa, M. de Mircour pénétra dans l’appartement de Palmira. Elle était couchée, horriblement fatiguée