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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/11

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PALMIRA.

me un peu de gaieté ; et, quand elle arriva chez milord Alvimar, elle était contente autant que belle. Mathilde était déjà entourée de ses amans infortunés, ainsi qu’elle les appelait : elle vola au devant de ces dames, les priant d’agréer les regrets de son frère, qui avait été forcé d’aller à Kesengton, pour rendre un service important, ce qui le ferait revenir fort tard. Mais je le verrai toujours aujourd’hui ? demanda avec vivacité l’ingénue Simplicia. Sir Abel arrivant de meilleure heure qu’il ne l’avait espéré, sa présence excita le plaisir que donne toujours celle d’un homme aimable ; mais Palmira lui rendit son salut avec une froideur méprisante, qui le décontenança entièrement. Il