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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/111

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PALMIRA.

fait sentir, je ne dois unir à personne ma triste destinée. Recevez l’assurance de mes sentimens fraternels ; mais ne contrariez pas madame de Mircour, puisqu’en obtenant même son consentement, vous ne pourriez avoir le mien.

Charles fut accablé de cette décision. Il s’exhala en plaintes ; des larmes s’échappèrent de ses yeux ; il ne dissimula pas sa faiblesse. Oh ! si vous saviez comme je l’aime, disait-il, vous seriez persuadé que son cruel arrêt causera infailliblement ma mort. Milord Sunderland serra sa main. Élisa lui lança un regard où il puisa quelque espérance. Il se remit donc un peu ; et, après avoir répété plus de dix fois de tendres et dou-