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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/113

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PALMIRA.

tons ; mais songez bien que mon cœur reste ici. En ce moment, sir Abel entra. Charles se jeta à son cou. Adieu, mon aimable ami ; parlez-lui de moi. Oh ! j’en fais la recommandation à la nature entière. Sir Abel, trop bon, trop sensible, pour se plaire dans l’affliction d’un homme dont il était secrètement rival, ne put cependant s’engager à remplir la mission dont on le chargeait, et se contenta de lui souhaiter tout le bonheur qui devait être la récompense d’un sentiment si pur et si ardent.

Madame de Mircour, dont le rôle était peu agréable en ce moment, prit son fils par le bras, salua ceux