Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/123

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
117
PALMIRA.

fatal isolement me prépare la scène de douleur qui vient de se passer ! — Oh ! si la tendre affection d’Abel, répondit-il… Elle ne le laissa pas achever, et rejoignit promptement les côtés de sa mère, dont les pressentimens n’étaient que trop fondés. Elle ne sortit plus de son appartement. Étant encore sous le poids de l’exhérédation de ses parens, elle ne pouvait disposer de rien ; mais avant que son frère le lui jure, elle ne doute pas qu’il ne fasse jouir Palmira de tous les avantages d’un enfant légitime des Sunderland, et non d’une branche déshéritée.

Néanmoins, malgré cette persuasion, voulant flatter l’humeur indépendante de sa chère enfant, et lui