Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
116
PALMIRA.

lui dit le désolé Sunderland, et partagez l’espérance qui ne nous a pas abandonnés.

Je dois être plus raisonnable, reprit-elle en se levant. On la soutint jusqu’au bateau, où elle s’assit au milieu de ses amis. On n’entendait que le murmure de l’eau agitée par le mouvement des rames, et quelques sanglots que l’on s’efforçait vainement de retenir. — Ne vous contraignez pas, dit cette femme angélique, il m’est doux de me voir pleurer. On fut bientôt à l’autre bord. Palmira descendit la dernière ; ainsi que les autres, sir Abel la prit dans ses bras pour l’aider à franchir un léger espace dont le passage était difficile. Sir Abel, lui dit-elle alors, ah ! quel