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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/129

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PALMIRA.

elle songeait, avec délices, que son devoir était de le préférer à tout. Quels sont les plaisirs, se disait-elle, que sa présence n’augmentera pas ! quelles sont les peines que ses délicates consolations n’adouciront point ! Quoiqu’elle pût en jouir dans ce moment, l’aspect des lieux où elle avait perdu ladi Élisa, nourrissait sa mélancolie. Mathilde, qui, à son grand regret, ne pouvait aller rejoindre ses amis de Sunderland, les pressait vivement de revenir à Londres. Milord en sentit la nécessité pour sa fille, et le voyage fut décidé.

On redoubla d’efforts près de Palmira pour l’engager à suivre ses amis ; mais elle persista à rester dans sa retraite. Milord Sunderland espéra