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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/130

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PALMIRA.

que le besoin de vivre avec la compagne de son enfance la leur ramènerait, et pour sa satisfaction personnelle, Simplicia adopta cette idée. Sir Abel frémissait de quitter miss Harville : depuis si long-temps il avait pris la douce habitude de la voir ! car, malgré son absence du château, il goûtait ce plaisir chaque matin, en suivant Simplicia au presbytère. Puis souvent, il passait sous les fenêtres du pavillon qu’elle occupait ; il disait : Elle est là, et ce n’était pas le moment le moins heureux de sa journée. Il pouvait appercevoir dans l’avenir considération, fortune, épouse jeune et belle ; mais il n’y voyait pas le bonheur. Le souvenir triste et tumultueux de Palmira couvrait d’un