Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
128
PALMIRA.

Jamais ! jamais, s’écria-t-elle en se couvrant le visage de ses deux mains, et tombant sur sa chaise. — Ah ! si je ne vous étais pas odieux… — Odieux ! Non. — Eh ! je redoute de même votre indifférence, reprit Abel avec feu. Dans cet instant, par un étonnant et fatal hasard, le papier que Palmira avait serré dans son sein s’en échappe. Elle veut le ramasser aussitôt ; mais il a déjà offert, aux regards surpris, enchantés, de sir Abel, sa frappante ressemblance.

Mon portrait ! dit-il, avec transport. J’ai occupé les loisirs de miss Harville ! et il tombe à ses pieds, oubliant l’univers entier, pour ne songer qu’au bonheur d’une telle découverte. — Fuyez ! fuyez ! sir Abel, et