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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/133

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PALMIRA.

dra par le parc ou d’un autre côté. Ô miss Harville ! demain à cette heure-ci je serai bien malheureux, je serai éloigné de vous. — La pitié, monsieur, se taira devant des sensations plus flatteuses ! — La pitié ! injuste Palmira ! pourquoi désigner ainsi le sentiment le plus tendre, le plus dévoué ? — Je le qualifierais d’un nom moins honorable, lorsqu’il rend vos expressions exaltées ! — Hélas ! comment dire, sans vous offenser, que vous m’êtes si chère, que je ne pourrai accomplir un terrible sacrifice, qu’en espérant d’être regardé par vous comme un frère, un appui ? Ô Palmira ! rassurez ce cœur désolé, et dites-moi que nous nous retrouverons un jour.