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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/138

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PALMIRA.

dernière, que miss Harville, dédaignée par la famille Mircour, a juré de n’allier sa honte à personne ; je sais le moyen de me punir d’un instant d’erreur si blâmable : mais j’implore près de vous le pardon de sir Abel. — Je ne lui en veux pas ; il est si naturel de vous préférer à moi ! seulement vous avez tous les deux prolongé bien long-temps mon illusion ; ce sera l’unique reproche de mon père, de milord Alvimar, de Mathilde. Cette aimable Mathilde, répéta-t-elle, qu’il m’eût été si doux de nommer un jour ma sœur ; mais l’élève de ladi Élisa doit connaître la force de faire un grand sacrifice. Elle disparut en disant ces mots.

Suivez-la, s’écria Palmira ; si mi-