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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/137

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PALMIRA.

convient si ouvertement lui-même de partager entre nous deux. Je vais trouver milord Sunderland, lui déclarer que je ne serai jamais la femme d’Abel. Ensuite nous réunirons tous nos moyens pour que vous deveniez la sienne. En finissant ces mots, Simplicia voulut partir aussitôt : sir Abel se jeta à ses genoux, en la retenant. Vous étiez aux siens il n’y a qu’un moment, lui dit-elle en le repoussant doucement ; vous y avez reçu l’aveu de sa tendresse : cela ne m’étonne pas, puisque je… Mais il ne doit plus être question de moi. Je connais mon père ; il fixera bientôt ses idées de bonheur sur votre union avec sa chère Palmira.

Rappelez-vous, dit tristement cette