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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/143

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PALMIRA.

Non, non, mon père, répond vivement Simplicia, c’est que je… je ne l’aime plus. Cela n’est pas naturel, dit milord. Enfin, mon cher, parlez donc à votre tour. Puisque ladi Simplicia, répondit sir Abel, déclare que j’ai cessé d’être digne d’elle, mon rôle est de garder le silence de l’affliction… — Pourquoi le silence ? Il faut donc que je devine. On aura eu, je le parie, la sottise d’instruire ma fille de quelques légères intrigues villageoises qui ne sont pas même vraies ; mais elle est fière, je vous en préviens, avec toute sa douceur. Appaise-toi, mon enfant. Une fois l’époux de Simplicia, je te réponds de la fidélité de sir Abel.