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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/144

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PALMIRA.

Les roses reparurent un instant sur le visage abattu de l’intéressante ladi. Rien de ce genre, milord, n’a dicté la démarche que je viens de faire près de vous. Ô mon père ! ajouta-t-elle avec le ton le plus touchant, puisque vous attachez tant de prix à nommer sir Alvimar votre gendre, n’avez-vous pas une autre fille ? Palmira, belle, vertueuse, honorerait le rang le plus distingué.

Sir Abel était dans une situation difficile à dépeindre. Milord Sunderland s’écria en appuyant sa main sur son front : Je commence à comprendre. Une expression de sévérité et de mécontentement se remarqua sur sa figure. Simplicia, pour la première fois, trembla devant lui. Abel