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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/146

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PALMIRA.

jamais de lui faire porter mon nom. Je cherchais donc à vaincre ce sentiment. Un funeste hasard en a instruit ladi Simplicia ; elle croit pouvoir, et elle veut à l’instant transmettre ses droits à Palmira. Celle-ci les rejette avec horreur. Je tombe aux pieds de votre fille, je lui dis que je vais quitter l’Angleterre, effacer par l’absence une image peut-être identifiée avec la sienne. Tel est effectivement l’unique parti que j’ai à prendre, et je ne rentrerai dans ma patrie qu’avec l’ordre et le pardon de ladi Sunderland. Le ton véridique de ses aveux, l’air affligé avec lequel il les prononça, touchèrent le cœur de milord. Il calculait déjà, si vraiment Palmira était né-