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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/145

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PALMIRA.

eût voulu être englouti. Milord marchait à grands pas d’un air agité ; il s’arrêta enfin en disant : Miss Harville et vous, monsieur, auriez dû avoir moins de dissimulation, et épargner cette explication à ma fille. — Ah ! milord, daignez m’entendre, et ne me jugez pas plus coupable que je ne le suis encore. L’amitié la plus tendre, l’admiration la plus sincère, m’attachent à ladi Simplicia ; mais la situation de miss Harville m’inspire une dangereuse pitié. Sa beauté, l’élévation de son ame ont exalté la mienne. Cependant j’ai toujours pensé que, même sans avoir d’autres engagemens, ma famille par un préjugé blâmable, mais qui n’en existe pas moins, ne me permettrait