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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/148

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PALMIRA.

l’ardeur que j’apporterai à plaider votre cause. Elle lui tendit la main avec le plus gracieux sourire, et sortit aussitôt.

Il y eut alors une scène vive et touchante entre son père et Abel. Ce dernier persista dans son projet de départ. Je n’ai plus aucun droit, ajouta-t-il, à la main de votre charmante fille ; mais celui qui eut l’honneur de lui être destiné n’appartiendra pas à d’autre avant qu’elle ait disposé d’elle-même. Il annonça qu’il allait retourner de suite à Londres, inventer un prétexte plausible près de son père, afin de justifier la nécessité de son voyage. Oh ! jeunes gens ! jeunes gens ! s’écria milord avec l’accent du regret, combien les pas-