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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/149

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PALMIRA.

sions inconsidérées des premières saisons de la vie ne nuisent-elles pas au bonheur qui pourrait vous accompagner le reste de votre carrière !

Je sens tout l’excès de mes maux, répliqua Abel ; il me serait même impossible de les supporter, si l’estime, l’amitié du meilleur des hommes m’étaient pour jamais enlevées. — Avoir chagriné ma Simplicia ! reprit Sunderland, car ses larmes coulaient tout-à-l’heure, et elles retombaient sur son cœur ; remplir d’amertume et de remords celui de cette pauvre Palmira ! annuller un lien si convenable, si cher à un respectable ami et à moi ! Ô Abel ! vos torts sont extrêmes ! Mais, soyez tranquille, il me serait impossible de vous haïr,