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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/15

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PALMIRA.

Mais son fils, le jeune Charles de Mircour, méritait plus d’intérêt : sa taille était avantageuse ; sa figure, sans être régulière, plaisait par une expression de bonté, de vivacité ; et ses manières ouvertes commandaient la prompte bienveillance que lui même ressentait facilement.

À souper on plaça madame de Mircour entre le maître de la maison et ladi Élisa. M. de Mircour était près de Palmira, et le feu qu’il mettait à l’entretenir prouvait assez qu’il s’y trouvait parfaitement bien. Sir Abel s’en apperçut, et frémit de l’inquiétude dévorante où le plongea cette observation : Elle parle, elle sourit à ce jeune Français, se dit-il ; hélas ! elle me préférera donc