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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/16

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PALMIRA.

la nature entière. Ah ! oublions cette fière beauté, et occupons-nous uniquement de cette aimable enfant. Alors il causa avec Simplicia.

À la fin du repas, un des convives interpellant ladi Élisa, à l’appui d’un fait qu’il rapportait, l’appela par son nom de famille. Comment, miladi, s’écria madame de Mircour, seriez-vous parente du duc de Sunderland ? — J’ai l’honneur d’être sa fille, madame. — Vous avez donc connu mon frère, M. de Saint-Ange ?

Ladi Élisa pâlit, se troubla. Dix-huit années s’étaient écoulées depuis la perte de cet objet chéri ; mais elle éprouva dans ce moment qu’il conservait toujours la même puissance sur son cœur. — Oui, je l’ai