Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/163

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
157
PALMIRA.

au paradis de Mahomet qu’il aspirait. Néanmoins elle démêla avec plaisir que, si miss Harville maîtrisait l’imagination, sa rivale était bien éloignée de ne pas intéresser. Cette remarque dirigea sa conduite. Elle se transporta à Gros-Venor-Square ; elle fut reçue avec les égards qu’elle méritait ; mais elle s’apperçut, à la tristesse de Simplicia, à l’air affecté de milord Sunderland, combien la conduite d’Abel les avait blessés. Elle obtint cependant facilement du bon Edward ce qu’elle desirait, c’est-à-dire de favoriser le départ de son frère, suite indispensable, ajouta-t-elle, de sa coupable erreur, mais trop cruellement puni, s’il était banni pour toujours, comme époux, de la présence de ladi Sim-