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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/162

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PALMIRA.

l’appréciait à son immense valeur ; mais que sa grande jeunesse, son ingénuité, malgré ses brillantes qualités, la rapprochaient encore de l’enfance quand il l’avait connue, et avaient laissé à son cœur la facilité de s’embraser pour une autre ; qu’il avouait cependant que, par une incompréhensible bizarrerie, l’idée de renoncer à celle qui lui était destinée l’oppressait et l’affligeait ! ô Dieu ! ajouta-t-il, vivant sans cesse près de Simplicia et de Palmira, avec l’unique titre de leur ami, je pourrais oublier qu’il en est de plus doux, et toute l’étendue de mes vœux serait comblée.

Mathilde ne put s’empêcher de sourire, et de lui demander si c’était