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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/165

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PALMIRA.

Mathilde vit bien que ce n’était pas le moment d’insister sur ce dernier point, et elle pria milord Sunderland de la ramener chez elle. Ce dernier trouva son vieil ami revenu de Windsor. Après s’être embrassés, il lui dit, non sans quelque embarras, que, ne voulant pas marier sa fille avant deux ans, il croyait indispensable de faire voyager sir Abel pendant ce laps de temps.

Alvimar fut étonné ; mais, subjugué par les raisonnemens et le desir de Sunderland, il finit donc par donner son consentement, et on décida que sir Abel se rendrait en Espagne, près de milord D…, son futur beau-frère.