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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/17

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PALMIRA.

connu, répondit-elle, et vous voyez ici deux de ses élèves, à qui sa mémoire est bien chère. — Ah ! madame, c’était un homme de mérite, bon gentilhomme, je vous, assure, d’une des plus anciennes noblesses de Normandie, ruinée, il est vrai, puisque j’ai été réduite à épouser un négociant, dont les cent mille écus de rente ne m’auraient pas ébloui néanmoins, si mon père ne m’eût forcée à lui donner ma main. Pour le pauvre Saint-Ange, ne pouvant se soutenir au service, il fut obligé de profiter de son excellente éducation, et d’accepter la place de gouverneur des enfans de milord duc de Sunderland. Vous vous en souvenez encore,