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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/170

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PALMIRA.

heureuse et paisible ! Que ne suis-je né le frère de Simplicia ! alors je n’aurais pas offensé cette aimable créature, et j’aurais un droit de plus sur votre cœur. Enfin, si le sort me condamne à ne pas obtenir de vous le plus doux de tous les titres, que n’êtes-vous ma sœur ! puisqu’il est nécessaire au charme de ma vie de vous appartenir par un lien quelconque…

« J’entends les signaux du départ, les passagers accourent sur le rivage ; leur air satisfait, empressé, contraste avec mon affliction, ma répugnance de m’éloigner de cette île chérie ; ah ! sans doute ils n’y laissent pas l’objet d’un premier amour. »